⏏ Je te pinerai
Poème homo-trash homo-fréquencé.
Synopsis : Ode à l'homosexualité, à ses folies ventrières.
Je te pinerai la bouche
Je te pinerai la lune
Je te pinerai la lune puis la bouche
Puis de la bouche à la lune
De la lune à la bouche
Je te pinerai
Ne vaut-il pas vaut mieux piner que peiner
Et rapiner pour piner
Que peiner à piner
Car ta pine est
Mieux que tapiner
Et préfère à toute tape innée
Qu'en ton cul je puisse entrer
Tapis, né
Comme une gousse masculine qui s'ouvre en toi et s'y répand
Et si de sa raie pend
Ce pendule de damnée
Consternant mentule de taré
Au ciré jaune et rose, et insolent
A l'origine de ses propres pluies...
Je les branlais pour leurs orages
Ces foutres incertains
Jusqu'à ce que l'arbre puisse s’effondrer sur des sols jonchés de nous
Maudis et horribles
Le détachement était consanguin et rapide
Des ronceraies noires sur crimes
Mille ans après ils riaient encore
de leurs prurits, sine materia
Les queues ça se gratte, ça se branle comme des culs sournois et mauvais
Vous savez au moins ce que c'est que de glisser votre main dans le slip d'un homme
Toutes ces fougères
Vous désincarnez le rêve
Vous le modifiez
Le réel devient l'outrage de ces secondes où vous sentez sous vos doigts une queue vivante
Un zob humide
Cerbère découvert dans son sommeil
Surprit de vous se caressant de lui
Baiser entre hommes c'est
L'enfer rêvant de paradis
Même lui veut fuir
Le salpêtre qu'on va s'employer à désordonner
Tout cela pue, pète, grince, s'ouvre et se ferme
Sur des ruines terrorisés
et à peine cela a-t-il éjaculer que ça se met à pisser
...ça pisse, mais ça pisse vous dis-je
Vous m'entendez ça pisse
Ça sort d'un autre
D'urètres déjà rouges
Sans que vous ne puissiez rien faire sinon que boire
Sinon que d'avaler
De vous infecter de l'autre
Et quand il a fini ses naufrages
A jeter par-dessus bord les marins noyés par son plaisir
vous baisez ses aisselles pour survivre
Vous pleurez de ces joies morbides
De ses culs funestes
Voilà ce qu'il reste à l'orgasme
De fécondes humidités
Par le poète homo-fréquencé Alain Cabello Mosnier
mercredi 30 août 2017
Paris
Note de proximité poétique : 16/20
Il s'agit d'une note subjective que je m’octroie.