⏏ Tels quels
Synopsis : poésie en prose homo-fréquencée et dédié aux parfums sexuels des hommes
Ce que vous pouvez sentir l’homme et la puanteur de vos effets
Vous êtes l’ornière criminelle des nos passions suspectes
Un rongeur d’inférences, une ordalie légère
Ah, ce qu’à vos trous j’aurais pu rêver d’outrances et de naufrages
Ce qu’aux palmiers de vos aisselles j’aurais pu prendre d'ombres et d'eaux à ces noirceurs de Zélotes zélées.
Ne vous douchez pas
je vous veux tels quels.
Effrayants et criminels jusque dans vos arrogances de roses-raie.
L’homme est le premier des jardins à laisser pousser ses roses brunes.
A être plus noirs que ne le fut jamais la lune.
A être plus lune et toujours plus proche de vos noirs.
Et je ne parle pas de vos lèvres, roses roses en bouton
Et je ne parle pas de vos glands, roses pourpres et doux bourgeon
Et je ne parle pas de vos bourses, roses acides de vos roustons
Vous qui finissez toujours par nous faire le Salut salé des salops !
Par nous faire regretter de vous avoir connu si tard
Et de vous voir rester si peu
Que vous attendre est le revers de mes poésies
Alain Cabello-Mosnier
mercredi 13 juin 2018 - Paris