Je lis partout où je peux
Je lis partout où je peux, je n'ai pas fermé l’œil de la nuit, il était passionnant.
J'ai lu dans ses yeux, son cœur, son âme, pardessus son épaule, j'ai lu en braille aux effets de sa peau, le poil comme une lettre qui me disait “je t'aime” et moi qui n'en croyais rien juste pour pouvoir encore et encore le potasser.
J'ai même lu le copyright de l'éditeur qui me disait que toute reproduction était interdite mais je n'ai pas pu m'en empêcher.
C'était un roman policier avec une superbe paire de fesses.
Le suspens n'en finissait pas, j'étais mort de trouille. Lequel des deux se retrouverait au tapis en premier ? Qui allait tuer l'autre, lui faire mal ? Qui saisirait l'autre à la gorge pour l'étouffer sous ses baisers ?
J'adore la scène où ils sont au restaurant quand l'un des gaillards s'abreuve dans les yeux cristallins de l'autre, clairs et marrons comme un verre de cognac.
_ Je vous offre un verre ?
_ Non, je l'ai bu dans vos yeux.
_ Pour boire comme pour s'aimer il faut être deux non ?
Oui, pour s'aimer il faillait deux noms.
Autour ce cette table ils avaient tout pour eux et rien pour les autres ce qui les rendait hypnotiques et définitifs. Nus ou habillés cela ne changeait rien.