Il avait cette aisselle éternelle qui rend les
Il avait cette aisselle éternelle qui rend les hommes cruels à qui les regardent sous ce jours de nuit et de fureurs laquées.
Ça pleurait des larmes d'efforts, ça ruisselait et ne demandait qu'à être bu et baisé.
Des rivières de toi, des végétations d'insomnies aux herbes de couleurs, de rancœurs fortuites.
Comment ne pas mourir autrement qu'à l’envers de lui nu ? Je ne saurais le dire, il ne m’épargnait rien de ce qui m'était insupportable de lui.
Je demandais pardon tout en baisant sa bouche mais ne l'obtenais jamais assez durablement, il me manquait si vite au froid de la distance.
_ Pardonnes-moi d'être le chien de ta peau. Laisses-moi me résoudre nulle part ailleurs qu'en toi. Il ronchonnait ; son coeur battait comme un tambour s'en venant au loin vers moi, vers moi qui l'aimais puis changeait de direction, m'oubliait à jamais.
Il ronchonnait.
Il n'arrêtait pas de ronchonner et moi je le prenais comme un pédé qu'on libère.
Comme un fourbu meunier. Chacune de ses pliures me faisait rougir, comment pouvait-on être aussi beau désinvolte et lubrique à la fois ?
Ce n'était pas un mec c'était un piège, un piège vous dis-je, un traquenard si soyeux que c'est là que se tenait le plus toxique de ce que la nature était capable de faire. Il ne te caressait pas, il se propageait.
_ Ne m'épargne rien de toi qui puisse m'avoir privé de ce que tu aurais crains de m'imposer, de tes facultés d'être outrageant et absolu, bête parmi les hémicycles.
3/4/19