Quand le dos se prolonge sur une lune fendue
J'avais envie de son cul, envie de ce trou spongieux sentant la merde ou la veille faïence, de ses seins roses et de son nombril creux.
Je te regarde comme un grand soleil
Comme un octobre rouge silencieux. Tu te promènes dans l'appartement tout nu, ton dos se prolonge sur ta lune fendue couverte par des paillasses de faune
Il me disait : “Si tu cherches la merde tu vas la trouver !" et je sais qu'elle s'y trouvait, mais elle avait toujours le goût de la liberté.
Parfois il prenait un livre de poésie dans la bibliothèque et lisait à haute voix des vers de Baudelaire, de Rimbaud et qu'il tenait déplié sur des aisselles noires prête à s'envoler. Passait sa main sur un ventre plat comme la Limagne et couvert d'étourneaux qui s'envolaient dans le fracas des draps qu'il tirait ver lui et finissait toujours par en attraper un, énorme volucraire de la déchéance humaine.
_ Ne me dis pas ce que j'ai à faire t'entends ? Toi seul doit être partout où je dois être, même entre les pages je veux te trouver et t'y baiser. Tu ne dois même pas savoir si je mouille mon doigt pour passer à la suivant ou te le mettre bien profond. Je suis un caractère qui lève de la fonte mais sache que tu es une des polices que je préfère.