⏏ Il ne reste plus que quelques moucharabiehs de nuit
Tercet dont chaque vers rime avec ceux de la strophe suivante.
Synopsis : "Il s'agit d'un poème initiatique, un voyage ésotérique, presque biographique, qui fait de ce conte une fin."
1:36.
J'ai retrouvé le squelette d'une perle fine.
Ses ossements étaient posés dans la neige
Vous ne devriez jamais aimer ces mortes.
Jadis j'étais un monologue de jade et de serpentine
Une histoire de fin, de moire et de soie grège
C'est un rêve qui vous quitte, une parole qui exhorte
N'allez pas chercher à Almería ou à Constantine
A savoir comment s'est éteint ce funeste cortège
De lui-même il fit tomber ces inutiles portes
Monté comme un sépulcre de paraffine
Il suintéait son linceul de cris et de lin beige
Rien n’était prévu pour qu’il s’en sorte
Alors quand je l’ai découvert morne et sans hymne
Ce n’était plus qu’un rêve lointain épart et lège
Je m’en suis allé comme vont les morts, comme vont les mortes
Écrit et lu à 21:08 par le poète queer homo-fréquencé Alain Cabello-Mosnier ⚣
Le samedi 28 novembre 2015