J’ai besoin de prendre + que tu ne donnes aux

      J’ai besoin de prendre + que tu ne donnes aux autres. Ô nombril affreux aux vermillons cupides, entres en moi comme en religion.
      Je crois en chacune de tes fentes.
      Pas une seule ne me disconvient.
      Décidément, tu cumules les oranges cruelles.

▌J’aime que ça sente des fesses dans ton cul, des fesses et plus encore, pire en relais, sans l’absolue beauté de tes nuits de grains.
Mets-moi là où l’œil ne se clôt jamais, entre Sisyphe et Argus, meurtrissure de Prométhée, être cet aigle qui te dévorera le foie.
J’appelle cela “Le don d’arrière”. C'est la trace d'un ancien compas.
Homme de Vitruve
Dans son près carré
Donnait du Vésuve
Ses odeurs soufrées
Moloch au ventre creux d'où coulaient les enfants.
Ton homosexualité ne suffit pas au culte
Je te veux plus qu’armé jusqu’aux dents, je te veux fendu et offert par en-dessous.
Déposes tes offrandes sur mon front ou à l’orée de mes lèvres rouges.
Ton amour es un crime dont tu cacheras le corps.
et je ne veux pas de ta pipe à eau de pacotille mais seulement de ton dawamesk aux cheveux de fesses.

Par le poète queer ©Alain Cabello-Mosnier (poète gay & MASSEUR) ⚣
samedi 17 aout 2019, Paris