‒ 👍 Théognis de Mégare (vers 540 av. E.C.)

Théognis de Mégare, en grec ancien Θέογνις, est un poète élégiaque grec du VIe siècle av. J.-C. qui composait vers 540 av. E.C. (l'ère commune), fut longtemps considéré à tort comme un moraliste. Plus de la moitié des poèmes élégiaques conservés avant la période hellénistique sont contenus dans les 1400 vers attribués à Théognis, c'est dire son importance. Il faut bien comprendre que nous n'avons aucun auteur de l'antiquité dont l'intégrale de l'oeuvre nous soit parvenu, c'est à peine si nous avons 10% de la littérature de cette époque et ceux que nous découvrons ne sont que des fragments.

S'appellant Théognis il était normal que l’œuvre que lui prête d'ailleurs la Souda (une encyclopédie grecque de référence de la fin du Xe siècle.) ait été nommée Theognidea. Ses poèmes sont rédigés en distiques élégiaques.

Alors, aussi lointainement situé, j'ai du mal à vous donner de l'info sur sa sexualité et le genre qu'il a bien pu saillir, a-t-il bouffé de la lune grecque genre "j'ai tellement baisé de mecs que lorsque je composait il m'arrivait de me tromper de stylo) ou juste cédé à la marge au libertinage aristocratique tel qu'en parle Aristophane ? Quoi qu'il en soit, les vers qui nous concernent et que l'on subodore être de lui, s'avèrent les plus vieux textes homoérotiques connus en Grèce qui nous soient parvenus, donc, je le décrète de façon scandaleusement expéditive à la manière d'une pipe faite dans la rue, patriarche versificateur, le Deus gay par excellence et si vous n'êtes pas content venez me le dire en face qu'on se fight _je sais c’est de l'anglais mais bon, tant que ça éjacule..._. Vous remarquez à ce propos _ce qui vous démontrera que je ne pense pas au sexe qu'après le travail)_ que dans l'expression se foutre sur la gueule, il y a foutre _oui, je sais que c'est profond_; rien queue ça, ça me donne envie de me battre avec tout ce qui a des couilles). Purée, à parler comme ainsi, je vais finir par me faire assassiner par un collectif de lesbiennes révolutionnaires, le pire, c'est que je suis sûr que j'adorerais ça. Elles vous diraient que non, qu'elles ne veulent pas se salir les mains et je suis d'accords on ne peut plus d'accords, l'hygiène c'est important _à part où je pense mais ne n’emmenez pas sur ce terrain-là_:).

Et puis, si vous me permettez cette toute dernière licence, au cas où le principal concerné se retourneraie dans sa tombe, j'ai envie de dire tant mieux, au moins verrais-je ses fesses et l'olive de son petit trou noir de plébéien qui plaît tant. Il va sans dire que ce n'est pas moi qui ai décrété entre deux masturbations, que ces malheureuses 164 dernières lignes qu'il nous en reste (nommé livre II) sont une série de courts poèmes tous adressés à des garçons dont la sublime beauté lui inspirait des sentiments tapageurs ordinaires à l'amour mais peu commun à qui sait aimer ; le voir et le dire et qui mieux que la poésie gay ou hétéro sait le faire ? Tous autant que moi nous le savons mes sœurs et mes frères LGBT, toute déception amoureuse est une goélette qui sombre mais par pitié, soyez fière de vous, de ce que vous êtes et de ce que vous deviendrez si vous vous en laissez le temps alors, venez vous accrocher au petit bois flotté de nos livres gay, de notre théâtre, peinture, dessins, bd.