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POÉSIES HOMOSEXUELLES : Gay, Lesbienne, Trans, Bi

‒ 👍Richard Coeur de Lion (1157-1199)

 Richard Ier dit Richard Cœur de Lion (1157-1199), né le 8 septembre 1157 au palais de Beaumont à Oxford en Angleterre et mort 6 avril 1199, au château de Châlus-Chabrol en France fut roi d'Angleterre, duc de Normandie, duc d'Aquitaine, comte de Poitiers, comte du Maine et comte d'Anjou de 1189 à sa mort en 1199.  Fils d’Henri II et d’Aliénor d'Aquitaine, Richard est élevé dans le duché d'Aquitaine à la cour de sa mère, ce qui lui vaut dans sa jeunesse le surnom de Poitevin. Il ne parle que le français, la langue d'oil et celle d'oc, c'est la raison pour laquelle je le range parmi les poètes homosexuel français. Il devient comte de Poitiers à l'âge de onze ans et duc d’Aquitaine lors de son couronnement à Limoges. A cet âge déjà, si de lourdes charges commençait à peser sur ses épaules de petit garçon, une autre se propageait sévèrement entre ses cuisses ce qui n'échappera pas à son père Henri II qui le fiancera manu militari à Adèle de France (1160-1213) fille du roi des Francs Louis VII le Jeune). Manque de bol, notre superbe adolescent n'avait d'yeux que pour celui, renversé, qui pointait joyeusement au bas-ventre des soldats de sa garde, et si ces hommes, tous aussi robustes les uns que les autres, assuraient incontestablement sa sécurité, il semble qu'ils se soient aussi servis sur la jeune bête, lui apprenant en France ce que la Grand-Bretagne devait sûrement ignorer. Leur nez de guerriers se succédait jusqu'à l’écœurement entre ses fesses assoiffées, venaient fourailler sous ses aisselles rousses et fleuries avant de se prosterner à ses adorables pieds blancs que moult langues léchaient, dents mordaient, doigts massaient. Bref, il avait l'odeur de celui qui se découvre progressivement et qui, plus il se laissaient découvrir, plus on enfonçait dans sa chair le vit de tous les chagrins et de son inépuisable bonheur. Forcément, le fils ayant du sperme sur les mains, le père du sang sur les siennes se dit que s'il venait s'intéresser à celui de sa supposée future belle-fille devenue nubile, ça ne devrait pas gêner pas l'intéressé. Seulement, si tous les foutres du Royaume n'ont jamais suffit à faire tomber enceinte un Roi, la queue d'un seul suffisait pour que la silhouette d'une jeune vierge ne tarde pas à démontrer qu'en tout cas elle ne l'était plus. Bref, la future reine porta en elle les stigmates de son propre beau-père...

Richard Coeur de Lion

L'âge peut vous paraître jeune pour établir ne serait-ce qu'une promesse de mariage mais son frère, Henri le Jeune (1155-1183) lui le fut alors qu'il n'avait que 5 ans et sa femme, 2 ans. Tout le monde s'impatientait de voir ce mariage promis durant des années (le comté d'Aumale et comté d'Eu était dans sa dot) sans cesse repoussé. Le père, Henri II d'Angleterre (1133-1189) s'était probablement dit qu'en se substituant à son fils déficient de la cuisse mais pas de la fesse il rendrait service mais l'ingrat la refusa tout de même, arguent auprès de Philippe Auguste (1165-1223) qu'il ne saurait prendre sa sœur pour épouse à cause de ce déshonneur qui avait finit par se savoir à l’instar du sien d'ailleurs qui ne tardera pas à faire jaser. Là où cela devient cocasse c'est que si Henri (père et roi) baisa la sœur de ce Philippe de France, notre Cœur de Lion qui visiblement ne voulait pas de cette sœur se tapa le frère. En effet, Philippe Auguste tes plus jeune que Richard de 7 ans, 11 mois et 13 jours, il n'a 3 ans lorsque sa sœur est promise et 33 quand l'union est définitivement annulée, c'est-à-dire suffisamment de temps pour que les deux hommes s'apprécient, se rencontrent, se touchent, se caressent...

Il faut bien remettre les choses dans le contexte anatomique de l'époque, Richard Cœur de Lion était une bête absolument immense, (1 m 95), les cheveux roux brûlant à menacer le ciel (sans compter les escarbilles d'aisselles et de pubis), des yeux clairs incrustés dans une peau marmoréenne, il était donc difficile de résister à cette beauté complaisante et rustique.

La vertu pour les femmes était le gage de leur asservissement et souvent la preuve de leur noblesse que seules les courtisanes, les filles de basses extraction ou objets de trafic pouvaient rompre ou se faire ravir, alors que pour les hommes (hors petits garçons) c'était la foire aux bonnes affaires que rien atteignaient, tant que ça ne se savait pas trop. On partageait la vie des pensions, des garnisons, la table des réfectoires, on se baignait nus dans les mêmes rivières, les mêmes les lits, on riait dans les mêmes tavernes, il était donc difficile de savoir ce qui s'y passait et si c'était juste l'expression alcoolisée d'une nature fougueuse désireuse de s'assouvir dans l'instant avec ce qui se présentait, ou celles d'affinités électives plus exclusives que l'amitié rendait douce et la sexualité complice.

Philippe, plus jeune céda aux charmes roux de la bruyères anglaises de cet ami sanguin et mélangea à sang bleu sperme blanc, passant de jeune homme-chrysalide à roi de France (le 3 septembre 1189) entre les cuisses de Richard et alternativement, d’anneaux en anus, qui se sa pine, qui de son cul, ce qui fit écrire au chroniqueur anglais Roger de Hoveden, qui connaissait personnellement Richard Cœur de Lion, que Philippe roi de France "a tant et si longtemps honoré Richard, qu'ils ne se séparaient jamais, prenaient chaque jour leur repas à la même table, mangeaient dans la même assiette et couchaient dans le même lit." L'homme rajoute un peu plus loi "Le roi de France aimait Richard comme sa propre âme; et l'amour qu'ils avaient l'un pour l'autre était si grand et passionné que le roi d'Angleterre Henri II en était abasourdi et émerveillé."
Benoît de Peterborough mentionne aussi leur lien charnel.

Philippe Auguste et Richard Coeur de Lion furent amant, j'en suis plus certain que cela puisse être incontestable, même si l'histoire les fera par la suite s'opposer jusqu'à la haine mais quoi, elle-même n'est-elle pas de l'Amour à l'envers ? Le regret manifeste d'avoir subit la peine de ceux dont on aurait aimé avoir l'amour ?

Vous remarquerez encore une fois le ton badin que pend à son époque l'Homme que je suis en sa République, pour parler et des rois et de nos mœurs mais je ne peux m’empêcher de penser à ces natures lesbiennes et/ou homosexuels que l'on a forcé, au nom des traditions, du dessin de dieu et du mépris des Hommes pour "violer" littéralement ces générations d'inverties en les acculant au mariage. Contraindre un jeune homme au mariage et l'obliger contre ses goûts à assurer sa lignée, c'est un viol, familiale, social, consentit sous contrainte.

Pourtant, si le viol de haute lignée n'a pas fonctionné, lui-même ne l’exclura pas de sa sexualité et, s'il viola probablement quelques jeunes filles, je gage que tous les garçons et les hommes qu'ils prit n'étaient pas eux-même hypers consentants. Les guerres qu'il mena faisaient des prisonniers, des condamnés à morts à gueules d'anges qui devaient finir soit sous ta tente royale qui avait le spectre de quelqu'un d'1.95m soit celle plus rudimentaire de ses soldats, voire de tous, accrochés à quelques mats afin que s'y assouvisse tout mâle de passage en nécessité de décharger sa rage de bas-ventre ou de satisfaire la curiosité d'un doigt inquisiteur. Les larmes qui leurs sortaient des yeux devaient aussi couler le long de leurs cuisses. Je serais même prêt à jurer que certains durent leur survie à leur soumission érotique et gaillarde, après tout, pour sauver sa peau, celle de nos fesses ne vaut plus grand chose et en tout cas pas la préservation de sa virginité qui, une fois mort perd de son intérêt.
Là je me délecte façon roman de gare gay mais, les exactions devaient être comme lors de toutes guerres, parfois insoutenables et l'arbitraire sexuel, s'il est merveilleux dans une relation sadomasochiste consentie même au titre du viol fantasmatique, subit il reste une souffrance, un crime et une altération du réel.

 

La pestilence de certains hétéro-connards sur Wikipédia

Pendant longtemps, les hétéro ont vécu l'homosexualité comme un échec personnel, ils en parlaient avec dépit et ne se résignaient à celle que l'histoire rendait incontestable qu'à regret et encore jamais sans tenter d'insinuer le doute du conditionnel ou de l'absence de sources fiables _si tant est que celle des monarques le soient_ quand on connaît le niveau de contrôle et de censure qui régnait.

Ce qui me fascine c'est la pestilence récurrente des hétéro-connards qui se relayent sur Wikipédia pour expliquer que non, Richard Ier Coeur de Lion n'était pas homosexuel même si l'historien britannique John Harvey, en 1948 affirme que si, et franchement, il y a des perles.

"Pour l'historien britannique John Gillingham, biographe de Richard Cœur de Lion, cette idée d'un roi homosexuel, apparue au XXe siècle, s'appuie sur des interprétations anachroniques des éléments connus. Pour lui, la sexualité de Richard ne peut être établie avec certitude." Ce garçon refuse toutes les épouses et concubines qu'on lui propose et ce, dès l'adolescence alors qu'à cet âge tu chevauches ton traversin, tu encules pastèques et tartes aux pommes. Il épouse de guère lasse, le 12 mai 1191 à Limassol, sur l'insistance désespérée de sa mère, une Bérengère de Navarre (1163-1230) qu'elle lui amène sur le front de Chypre en pleine troisième croisade de 1189 à 1192 et pourtant, même acculé aux plus terribles nécessités du royaume et de la taille de l'arbre de la généalogie, il ne l'honorera pas plus qu'abée puisqu'elle demande elle-même l'annulation de son mariage réputé non consommé. Et malgré le fait qu'il n'aura aucun descendant, sinon un possible fils illégitime on s'interroge encore sur l'orientation de sa sexualité ? Je vous rappelle que promis à l'âge de 11 ans il n'accepte ce mariages arrangés qu'à 34 ans et cette pratique n'étaient pas basés sur l'Amour inextinguible entre deux Royaumes mais sur des alliances ayant pour objet la procréation et l’élargissement des frontières, les enjeux étaient parfois considérables, voire, vitaux. On ne demandait au roi ni la fidélité ni même de passer ses nuits avec son épouse mais juste de la rejoindre assez souvent pour assurer la survie de la famille au pouvoir. Visiblement, même ça il n'y est pas parvenu.

La cécité héro-convergente est parfois désopilante et je pense que c'est sur leur biais patriarcal qu'ils devraient s'interroger. Je comprends bien qu'un historien doive s'en tenir aux faits établis mais vous avez tout de-même des faisceaux de présomptions qui nous laisse penser que ce mec-Roi était perdu pour les femmes. Nous les homo ne sommes pas des inuits vivants dans les igloos d'une sexualité précaire lorsque eux, les hétéro du continent, seraient des américains vivants tous dans une tour de Manhattan. Je n'aime pas cet esprit majoritaire, alors que si la majorité unioniste l'est au regard du fait de vivre avec une personne du sexe opposé, la part d'homosexualité et d'hétérosexualité en chacun d'entre nous fait que personne n'est exclusif dans sa sexualité.

L'historien William E. Burgwinkle, dit qu'en effets, "s'il n'y à pas de preuves formelles de son homosexualité on ne doit pas pour autant conclure à son hétérosexualité." Ah bien quand même, merci mec mais il rajoute pourtant que "rien dans les chroniques contemporaines ne permet d'affirmer qu'en dehors de la forte affection qu'il avait à l'égard de Philippe Auguste, Richard ait été épris de quiconque, homme ou femme." En un mot, il ne fut jamais amoureux de personne, ce qui revient à baiser sans affect et pour Philippe Auguste ce n'était qu'une "forte affection".

Jean Flori, un autre hétéro-historien, n'adhère pas à la thèse d'un roi homosexuel trop perturbant pour celui qui était membre de l'Église Adventiste du 7ème Jour, et professeur de théologie en 1964 ceci explique peut-être cela ! Pour lui, conclure à une relation homosexuelle relève d'une interprétation trop « moderne » du terme « amour » et il ajoute que partager le même lit « n'avait pas alors la connotation sensuelle qu'on peut y déceler aujourd'hui ». Toutefois, sur la base des récits des pénitences de Richard en 1191 et 1195 pour des péchés de sodomie et de bougrerie, Jeannot se résout à une probable bisexualité.

Alors ça, voyez-vous, ça m'énerve, façon, dynamite et courte mèche. Pour ce qui est de partager son lit, ça c'est vrai, la couche n'était pas aussi exclusive qu'aujourd'hui, même les hôpitaux faisaient coexister jusqu'à 6 personnes dans le même grabat. Le lit était une commensalité du sommeil, une forme de socialisation et même si le Roi ne dormait jamais seul (ceux qui essayaient étaient mal vus), il n'en choisissait pas moins ses dormeurs sur des critères subjectifs ; hétéro ces hommes étaient de gais lurons, homo, de gay lurons, l'un pour les rires, l'autre pour le cul.
Les femmes avaient dames de compagnie et femmes de chambre pour leur toilette sophistiquée, les hommes riches, des valets qui couchaient souvent au sol mais lorsque la part homosexuelle d'une bisexuelle prenait le dessus, ou que la personnalité était invertie, elle choisissait nécessairement ses servants en fonction de leur capacité à les rejoindre dans leur lits et à leurs tenir chaud sans plus de vêtements qu'il n'en faut pour naître. Et puis, vous savez ce que c'est, sans forcément penser à mal l'émergence d'un beau mâle dans sa maison suffit parfois à nous incendier l'esprit la chandelles de nos braies à fine brayette, gousset de culottes.

Ses multiples promesses de mariages non tenues sans compter avec une cour particulièrement masculine et son goût prononcé pour les hommes commencèrent à poser des problèmes politiques et religieux. Richard fut donc contraint, en 1191 et 1195 au cours d'une cérémonie religieuse devant les évêques, en chemise et nu pieds, de reconnaître publiquement ses "péchés" dont celui de bougrerie (homosexualité et de sodomie pour l'affiche. A l'occasion de cette épiphanie hétéro de la contrition, il promit de ne plus se livrer ni à l'une ni à l'autre, ou plutôt pas à l'une sans l'autre, ce qu'il s'empressa de faire puisque lors de la croisade qu'il avait entreprit pour conquérir Chypre et la Crète Richard y eut pour amant une jeune chevalier, croisé comme lui, nommé Raife de Clermon, qu'il libéra alors qu'il était prisonnier des musulmans. Et je parie que ce n'est pas sa main qu'il baisa avec le plus de reconnaissance et de passion.

Donc là, notre Jean Flori hétéro transi lâche avec résignation qu'au regard de deux événements publics de renoncement à la concupiscence entre hommes associé au descriptif de ses pratiques sans ambiguïté, que Richard a en effet pu être bi mais à la marge et sans amour.

Personnellement, même sa bisexualité je la conteste tout en ne me fondant sur aucun texte, donc mon avis n'est pas fondé mais subjectif. Un roi bi aurait eut des maîtresses, rejoint son épouse dans son lit, eu une descendance et sa pure hétérosexualité eut pu devenir incontestable à qui est de mauvaise foi. Le sexe pour un roi est la pièce centrale de son blason et ne se réduit pas à la recherche atomique d'une trace de maîtresse.

Pourtant, ce roi que je considère comme plus que probablement homosexuel et bi de marge qui dérange tant les historiens bigots ne jouira pas moins d'un enthousiasme populaire conséquent. Sa grande victoire de Bouvines fit progresser l'idéologie royale et signe l'émergence de la notion d'État.

 

Richard Coeur de Lion, poète et quéquettes (avec beaucoup de punctilio et de pluriels)

Nonobstant, si Richard Cœur de Lion (1157-1199) est ici ce n'est pas parce qu'il baisait tout ce qui bouge parce que ça bouge dans la gente masculine mais bien parce qu'il écrivait de la poésie lyrique en langue d'oïl. M'est avis, que, si tant il eut amants, à eux point ne s'adressa que par les vers de sa musculature sans y joindre ceux de sa bouche et d'elle, le souffle de ses mots. Et, ce n'est pas parce que nous n'avons pas trace de sa correspondance intime et grivoise faite à ses hommes de cœur pour lesquels on ne s'embarrassait pas de formes, qu'il n'en écrivit aucun. Les censeurs sont les connards de l'âme, ils dictent ce qu'ils aimerait lui entendre dire en s'inspirant de la-leur, toute conforme à ce qu'ils aime. Privé d'amour ils en privent les autres se réclamant de la morale alors qu'ils n'en présentent aucune.

Ils sont les mornes du désarroi.

 

Richard Coeur de Lion et la poésie

Richard Coeur de Lion (1157-1199) fut auteur de deux poèmes lyriques avérés et reconnus en son temps pour ce qu'il produisait, même si, aujourd'hui, nous n'avons que deux textes authentifiés qui nous soient parvenus, un serventois (texte satirique) en langue d’oïl, Dalfin je us voill desrenier, et un second qui est une complainte en langue d'oc, Ja nuns hons pris.
Le troubadour Gaucelm Faidit (vers 1150 - vers 1205) composa aussi un planh (du latin planctus, plainte, désolation) à la mémoire de Richard.
Par contre, pas de poèmes homosexuels, ou aucun qui nous soit parvenu si tant est qu'il en ait écrit, mais Roi, Pédé et Poète, je doute qu'aucune cuisse ou le chagrin d'un ami mort ne lui ait jamais inspiré, tapissé d'amour, capitonné de vers, une ode dédiée à la reconnaissance de les avoir aimé. Pourtant, même s'il n'a pas écrit de poésie homosexuelle à proprement parler, il reste un roi homosexuel et si bisexuel (à avoir baisé avec des hommes) ayant écrit de la poésie et cela n'a pas de prix pour qui la recherche.

Sa poésie

  • Dalfin je us voill desrenier (en langue d’oïl)

  • Ja nuns hons pris (en langue d'oc)

 

 

Ecrit par Alain Cabello-Mosnier
le 14 septembre 2022, à Paris.

 

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