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POÉSIES HOMOSEXUELLES : Gay, Lesbienne, Trans, Bi

‒ Sandro Penna (1906-1977)

 

Sandro Penna (1906-1977), né le 12 juin 1906 à Pérouse et mort le 21 janvier 1977 à Rome, est un poète homosexuel italien.

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Wiki écrit "La poésie de Penna, liée au thème de l'amour homosexuel, se présente de manière plutôt simple et facilement chantée. Mais au-delà de cet amour, que l'on pourrait qualifier d'obsessionnel, Penna chante un véritable hymne à la vie. Les garçons qui inondent son chant sont en effet les protagonistes d'une existence idéale voire des anges aux "plumes légères" dont le chant est une invitation au voyage et à la liberté. Jamais licencieux, cet amour est alors lumière annonciatrice d'une "aube" nouvelle.

Le timbre de ses vers est classique et pur, ses strophes brèves et ses vers, d'une douceur chantante, loin des expériences contemporaines. La lyrique de Penna se caractérise par son style impressionniste et par l'absence de sujets cultes de la littérature du XXe siècle."

Dans Un peu de fièvre de 1973 c'est surtout sa poésie homosexuelle des années 1940 alors qu'il n'a que 35 ans qui ne pouvait pas alors être publié avant sa mort, l'homosexualité n'avait pas la même presse qu'aujourd'hui.

Jean-Yves Alt écrit le 27 Juillet 2019 dans http://culture-et-debats.over-blog.com : "D'une écriture simple et limpide, les textes en prose de Sandro Penna sont autant de fragments d'une passion enfiévrée, d'une recherche douloureuse, de la virilité encore candide et prête à s'abandonner sans réserve à l'ami de rencontre - de ces jeunes adolescents, ces adolescents qui sont l'essence même des textes de Sandro Penna."

Il côtoiera un autre poète homosexuel (puisque c'est l'objet de ce travail) en la personne de Pier Paolo Pasolini (1922-1975) Ita.

Chroniques du printemps
Le matin, dans le lit
de la rivière le premier homme nu
frissonnait encore. Amour, le soir,
tourmentait la femme que l’enfant,
merveilleux, abandonnait : je vis
son geste vif dans une rue
sombre tendue
vers la campagne : ses amis
étaient les champs nouveaux et le soleil – les longs cris
étaient des trains allumés dans la nuit.
*
L’amour de soi-même, n’est-il peut-être pas un rêve
vécu les yeux ouverts par les routes ?
*
Ici, le soleil me semble si chaud.
Ici, les fleurs poussent ardentes et sèches.
Et ce qu’ils disent ici me semble seulement un son.
Oh ! heureux étranger en tout lieu.

Source page 70.

 

 

 

A l'égal d'une silhouette connue,

ou mieux inconnue, sans égal

parmi les autres animaux, terre unique

combien j'aimais ton visage fortuit.

 

 

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