Les anges poilus sous les bras n'ont pas que des ailes dans le dos.
🍃 Mon cœur s’était progressivement laissé envahir par les ronces toutes rouges de ses aisselles, de son ventre à la terrible magie.
Il sentait la terre et la mort de ceux qui avant lui étaient venus. Il me manquait comme un matin qui repartait déjà.
_ Ca ira ? Me dit-il ?
Je répondis que oui, les pieds dans la neige.
Il me fit un signe de la main, mais il le fit le bras levé au-dessus de l'hiver de telle manière que cela ne pouvait échapper au poète que j'étais, car sous ce biceps, au creux le plus profond de son épaule, subsistait le perroquet de velours,
Les anges poilus sous les bras n'ont décidément pas que des ailes dans le dos me disais-je.
Je dû bien à mon tour me retourner
mon dos blanc de toutes les morts se confondit avec l'hiver.
Écrit par A. CA.-M. le rose (Alain Cabello-Mosnier)
▌lundi14 décembre 2020, Paris
(poète gay & masseur à Paris) ⚣