Plus bavard que cornettes de faïenceries (texte)

Il avait tant usé ses fonds de culottes, que c'est à travers elles que lui été apparu parmi les plus adorables trou-du-cul qu'il m'eut été donné de voir et, il faut bien le reconnaître, de le-lui sentir jusqu'à la folie, de le-lui humer dans ses laques de buffet auvergnat et d'y baiser ses chancres de révoltes ordinaires qui parvenaient à changer jusqu'à la couleur des lèvres les plus rouges, en bruns et noirs passagers et majusculaires. Faut dire qu'il avait la lune abondamment littéraire affreusement écrite des deux côtés et qu'il vous chiait dessus comme d'autres vous aurait donné bien le bonjour sans que cela ne l'interpella jamais de la moindre manière lui qui, au demeurant, n'en avait aucune. Enfin, quand je dis aucune je veux dire pour un salon de gens biens comme il faut mais disposait de toutes pour les autres pièces où il décidait de se soulager sur ou contre vous. Comme il disait ici ou ailleurs, je préfère que cela soit sur la bouche d'un exclamateur plus bavard que celles de nos cornettes de faïenceries.

Jamais l’hostie du cul n'eut plus de prestance, de goût et de sens pour moi avec ce curé défroqué accroupi et insultant. S'emparant d'abord de son lourd prépuce cupuliforme par le large pied de son méat caulescent il disait, prenez et buvez-en tous, ceci est mon sang livré pour vous. Cela s’apparentait davantage à du thé versé par un arabe qu'aux quelques goûtes d'un vin de messe inutile. Ma gorge s'emplissait tandis que mon nez restait sous la chaude couverture du polypier de ses couilles à la molle méandrine.

Puis déplaçant son émonctoire comme un astrolabe au-dessus de ma bouche il enchaînait, prenez et mangez-en tous, ceci est mon horrible corps livré pour vous, vous ferez cela en mémoire de nos émois. Un long cadavre s'en suivait, chaud de ce qui lui restait de vivant entre rascasse porcus et roche serpentineuse qui comme un volcan recouvrant de ma vie passée.