29 mars 2020
Ne m'épargnerez-vous donc rien de vos beautés éternelles ?
Mes mains se glissent sous ta chemise pour y tenir captifs les pectoraux de l'année, tous deux poilus et gonflés comme des nids colliculaires et ravissants.
Mais le pire se tenait au centre avec tes fichus petits seins qui pointaient comme poussins affamés attendant que les nourrisse une bouche secourable. Ils hurlaient de leur bouche violette qu'on les couvrent de roses. Seulement mes bras étaient des serpents constricteurs qui venaient t'entourer de la mort des amants.
Ne m'épargnerez-vous donc rien de vos beautés éternelles ?
Écrits par le poète queer ©Alain Cabello-Mosnier (poète gay & masseur à Paris) ⚣
dimanche 29 mars 2020 - Paris
Publicité
Publicité
Commentaires